Depuis que les drones existent, ils ne cessent d’être de plus en plus inventifs. Avec beaucoup d’applications différentes. Certains drones thermiques ont prouvé leur efficacité pour sauver des petits animaux des moissonneuses batteuses par exemple. Dans le domaine de l’armée de terre ou l’air, mais également dans des applications civiles par la police, par exemple, pour surveiller de manière pacifiste des manifestations.
Les drones capables de se faufiler dans des endroits inaccessibles par l’homme
L’avantage des drones, c’est que ce sont de petits objets volants guidés par l’Homme, et donc sont capables de se faufiler plus simplement.
Il y a eu de nombreuses applications sur le plan de la sécurité pour les drones. Cependant, la ville de Toulouse est la première à s’en servir pour prévenir des risques d’effondrements de bâtiments.
Ils serviront pour vérifier l’état des bâtiments menaçants de s’effondrer, mais également pour faire de la prévention sur d’autres vieux bâtiments.
Plusieurs villes françaises ont connu des catastrophes liées à leurs bâtiments comme Marseille, Bordeaux et Lille. Depuis ces catastrophes, beaucoup de villes essayent de trouver des solutions pour inspecter l’état de leurs vieux immeubles dans les moindres recoins, même ceux inaccessibles par l’homme.
À Toulouse, il y a déjà eu l’effondrement d’une toiture et du premier étage d’un bâtiment, en 2019, cette catastrophe n’avait heureusement pas fait de blessé, mais avait largement fragilisé les bâtiments proches.
La ville de Toulouse est la seule ville de France à consacrer un service entier aux risques d’effondrements de ses bâtiments. Avec un recueil des dires des habitants, copropriétés ou syndicats d’immeubles quand ils remarquent des fissures sur leurs immeubles. Malheureusement, les fissures n’apparaissent pas forcément lorsqu’un bâtiment va s’effondrer. Le drone servirait donc à vérifier les endroits où l’homme ne passe pas, comme les toits et les vieilles cheminées.
Comment ça fonctionne ?
Les drones seront équipés d’une caméra thermique, les drones sont prêts, mais ne voleront qu’à partir du printemps. Ils attendent d’avoir assez de télépilote confirmés pour pouvoir piloter et gérer leurs engins. Les télépilotes seront formés par les pompiers de Hautes-Garonne.
Pour cette surveillance, les règles seront très strictes. Les drones ne pourront voler que s’ils bénéficient d’une autorisation au préalable, les jours et horaires seront fixés. Et, sauf en cas d’urgence, ils ne pourront pas être utilisés à d’autres moments.
Imaginons qu’une catastrophe soit en cours dans un bâtiment, il ne sera pas forcément nécessaire d’avoir une autorisation de la mairie pour y faire pénétrer un drone.
Évidemment, le but du drone serait de ne pas en arriver là justement. Ils seraient là pour vérifier les dires des riverains lorsqu’ils appellent le service pour signaler quelque chose de bizarre.
Les drones servent déjà pour la surveillance
Les pompiers de Haute-Garonne possèdent déjà des drones, qui sont utiles pour la surveillance. En effet, lors de pluies violentes des inondations peuvent avoir lieu, et les drones, équipés d’une caméra thermiques permettent de sauver certaines victimes qui seraient bloquées par les inondations. On peut imaginer qu’à l’avenir, les drones pourraient anticiper ce genre de catastrophes.