Vous connaissez tous cette technologie des drones. Comme toute technologie qui prend de l’ampleur, ces petits engins volants sont de plus en plus performants et spécifiques. Capable de faire de magnifiques prises de vues vu du ciel avec des caméras proposant des qualités toujours supérieures. Ski alpin faisant donc référence à la montagne, on peut s’attendre à de nombreuses intempéries, les derniers drones sortis sur le marché sont très résistants aux intempéries, ils proposent notamment une grande stabilité de vol.
Une révolution permettant de filmer les mondiaux du ski alpin
Cette année les mondiaux ont lieu à Courchevel et Méribel jusqu’au 19 février. Si vous avez la chance de les voir en vrai vous remarquerez certainement que les skieurs seront suivis par des petits objets volants qui permettent de proposer aux téléspectateurs des images aussi magnifiques qu’inédit. Comme une impression d’être sur les skis en train de descendre les pistes, cette révolution pourra donner aux téléspectateurs des sensations uniques. La production s’est cette fois-ci surpassée. Ce pari était quelque peu risqué étant donné qu’il fallait prévoir un télépilote très expérimenté pour chaque drone piloté suivant chaque skieur.
Un pilotage très peu classique
Comme nous l’avons expliqué, pour garantir la réussite de cette opération, il faut que le pilotage de ces drones soit parfait. Pour garantir cette exactitude, les drones présents sur ces pistes ne sont pas des drones classiquement utilisés dans le cinéma, mais des drones FPV. Les drones sont en fait pilotés avec des lunettes à l’aide des yeux. Ce qui permet de voir directement ce qu’ils font. Ces pilotes ont été trouvés par la boîte de production qui gère toute la production des championnats mondiaux.
Pour ce type de drone, c’est vraiment le pilote qui fait tout. Malheureusement, les formations classiques ne proposent pas d’entraînements pour ce type de drone. Il faudra donc une réelle ambition et un entraînement intensif seul pour arriver à un tel résultat.
Par ailleurs, ces drones ne sont pas assez performants pour être automatisés, le pilote doit donc faire preuve d’une concentration sans faille, parce qu’une baisse de concentration entraînerait automatiquement un mauvais plan.
Martin Bochatay l’explique, “c’est vraiment le pilote qui fait tout, chaque mouvement est contrôlé par le pilote.” Il a d’ailleurs expliqué que pour parfaire ses vidéos, il a d’abord commencé par filmer ses amis à ski, avant de filmer quelques-uns des champions de manière amatrice à l’heure où les caméras n’étaient pas aussi performantes. Après quoi il a filmé des sports automobiles avant d’être appelé pour filmer les mondiaux du ski.
Ce pilote fait vraiment tout lui-même jusqu’à confectionner et parfaire son propre drone. Il a ajouté sur un drone nu un matériel professionnel comme un transmetteur, mais aussi une caméra plus performante puis tout un matériel de réception. Ces produits sont des éléments très professionnels et extrêmement coûteux, il faudra compter environ 20 000€. Mais tout cela est largement rentabilisé lorsque l’on peut profiter des images sans précédent que proposent ces drones, avec des sensations jusqu’alors jamais connues.